Voici Daniel Loosemore
En entrant dans la chambre de Daniel, le visiteur est accueilli par des photos de famille, des dessins d’enfants, un téléviseur à grand écran et Daniel, qui contrôle tout grâce à Siri et à Google. Daniel, mi-quarantaine, n’est pas le type de patient qu’on s’attend à voir dans un établissement de soins de longue durée, mais il représente la diversité de plus en plus grande chez les résidents de Fairview. Né avec une maladie neurologique dégénérative, Daniel avait, à 40 ans, des besoins qui allaient au-delà des soins que pouvaient lui prodiguer ses parents et les organismes communautaires. Il a donc déménagé dans un foyer de soins de longue durée.
Daniel est conscient de tout ce dont sa maladie l’a privé. Le mariage, des enfants ou un emploi ne font pas partie de son avenir. Mais cela ne l’empêche pas de vivre la meilleure vie possible. Fairview était son premier choix, mais il a été placé dans un autre foyer de soins de longue durée, où il a vécu durant deux ans et demi.
« J’ai passé quelques années dans un établissement de soins de longue durée, et je vis maintenant à Fairview, alors je sais ce qui caractérise un bon foyer de soins, précise-t-il. J’ai besoin d’aide pour pratiquement tout, mais je veux aussi être autonome. Le Centre de vie active pour personnes âgées de Fairview a l’équipement spécial dont j’ai besoin pour conserver autant de force, de mobilité et d’autonomie que possible. Avec mon fauteuil roulant manuel, il me faut près de 40 minutes pour me rendre à la salle à manger – qui est à moins d’une minute de marche – mais cela me permet de mettre à profit toute la mobilité dont je dispose. Ça, c’est agréable. »
Daniel nous rappelle que l’autonomie est un privilège, et que chacun d’entre nous peut se retrouver en position de vulnérabilité. « J’ai appris que la survie est l’affaire de toute une communauté, déclare Daniel. Nous finissons tous par avoir besoin d’aide. Il est important d’entretenir ses relations et de prendre soin des autres. Je respecte les gens, comme ma mère me l’a appris. Je veux que les gens qui font ma connaissance puissent dire qu’ils ont été heureux de me rencontrer. »
« Je veux être la meilleure version de moi-même, reprend Daniel. Les bonnes journées, lorsque tout se déroule comme prévu, je prends mon café à 10 h, je mange trois bons repas par jour et je me mets au lit à 21 h. Grâce aux employés dévoués qui œuvrent dans mon secteur à Fairview, je peux suivre cette routine jour après jour. Ils me soutiennent, favorisent mon autonomie et s’adaptent à mes besoins changeants. Mes parents sont impressionnés et veulent venir vivre à Fairview eux aussi. J’espère qu’en vieillissant, moi-même et tous les résidents continuerons de profiter des mêmes soins fiables qui nous sont actuellement offerts. »
Voici Annie Dibble
Si vous entrez dans la salle d’artisanat à Fairview, parmi la laine, la peinture et les cerceaux de fleurs, vous apercevrez certainement Annie Dibble. Difficile de croire que cette femme chaleureuse et enthousiaste croyait dur comme fer qu’elle n’aimerait pas la vie à Fairview.
Les Dibble étaient sur la liste d’attente depuis des années mais, après avoir visité plusieurs établissements, ils savaient que Fairview était le bon endroit pour eux. Pendant la période d’attente, le mari d’Annie est décédé. « Lorsqu’il est mort, je l’ai pleuré pendant longtemps, raconte Annie. Ma fille était inquiète. »
« En 2014, j’ai entendu dire qu’un logement d’une chambre était disponible. J’étais déterminée à ne participer à rien. Je ne voulais pas être heureuse. Mais le personnel et les résidents ici sont extraordinaires. Ils m’ont aidée à passer au travers. » Annie a grandi à la campagne, dans une famille comptant 12 enfants. « J’ai été instruite à la maison et je n’ai jamais fréquenté l’université. Aujourd’hui, j’ai l’impression de faire partie d’une sororité! Je suis entourée de sœurs aux cheveux blancs. J’ai perdu tous les membres de ma fratrie sauf un, mais à Fairview, j’ai trouvé de nouvelles sœurs. »
Annie ne tarit pas d’éloges envers la façon dont la communauté à Fairview lui a donné un second souffle. « Il y a tant de choses à faire – artisanat, cuisine et activités entre amies – c’est très thérapeutique. Nous pouvons être aussi occupés que nous le voulons, et personne n’insiste pour nous faire participer. Il est facile de nous faire de nouveaux amis et nous apprenons à apprécier chaque journée. Tout le monde s’entraide ici. Quand je suis revenue chez moi après une visite aux urgences, des gens sont venus sortir mes poubelles et me faire du thé. » La fille d’Annie n’est plus inquiète. En fait, elle s’est même inscrite pour venir vivre à Fairview elle aussi. « Il est difficile de se retrouver seule après de nombreuses années de mariage. Déménager à Fairview m’a réellement aidée. C’est un lieu où il fait bon vivre. Ma fille et moi adorons fabriquer des objets que nous vendons lors des ventes d’artisanat. Je suis aussi heureuse qu’on peut l’être. Je peux toujours parler avec quelqu’un en cas de besoin. Personne n’est plus surpris que moi de me voir aussi heureuse ici. La nourriture est excellente, les gens sont merveilleux – il n’y a pas de meilleur endroit où vivre. À Fairview, je suis chez moi. »
Voici Lois et Robert Witmer
Si vous avez des questions à propos de la vie à Fairview, deux personnes pourront fort probablement y répondre : il s’agit de Lois et Robert Witmer.
Robert, un pasteur mennonite, et Lois, une mère et bénévole dévouée et une peintre talentueuse, ont été invités à exercer leur sacerdoce dans une banlieue de Paris, en France – très loin de l’Amérique du Sud où ils s’attendaient à être envoyés en mission. Presque 40 ans plus tard, après avoir exercé leur sacerdoce pendant 30 ans en France, puis à Rouyn-Noranda, au Québec, ils ont pris leur retraite à Cambridge. C’était un choix logique, car dans les années 1970, les parents de Robert avaient habité à Fairview, d’abord dans un appartement, puis au foyer de soins de longue durée, et des membres de la famille de Lois y avaient aussi vécu.
« Fairview était très présent dans nos cœurs dès le début. 24 ans plus tard, nous croyons toujours avoir fait le bon choix. Il y a beaucoup de place à notre chalet pour accueillir la famille. C’est important lorsque vous avez cinq enfants, neuf petits-enfants et trois arrière-petits-enfants. »
Robert est doué pour le travail manuel. Il y a plusieurs années, il a construit un bassin dans la cour de leur chalet. Son habileté n’est pas passée inaperçue. Lors de la construction du foyer de soins de longue durée à Fairview, on lui a demandé de donner un coup de main pour aménager le bassin dans la cour.
Robert et Lois célébreront tous deux leur 91e anniversaire cette année, ainsi que leur 70e anniversaire de mariage. « Lois conduit encore et fait les courses, en plus d’être une excellente cuisinière », affirme Robert. « J’ai des goûts particuliers concernant la nourriture ». Il fait son propre yogourt et il a gentiment accepté de partager sa recette. « Nous essayons de demeurer actifs. Nous nageons trois fois par semaine au Centre de vie active pour personnes âgées et nous participons aux répétitions de la chorale. Il y a beaucoup de choses à faire. » En plus d’assister aux salons maison et jardin, de s’adonner à la lecture, de jouer à divers jeux et de naviguer sur leur iPad, le couple a pris la plume : Lois a écrit un livre uniquement pour sa famille, alors que Robert a publié un ouvrage comportant des histoires sur leur expérience de missionnaires.
Bien que Fairview accueille des gens de tous les horizons, et pas seulement des mennonites, Lois apprécie la communauté fondée sur la foi. « Dieu a été bon pour nous, soutient Lois. Il a sauvé Robert du cancer et d’un AVC, alors qu’il n’était censé survivre ni à l’un ni à l’autre. Nous n’avions pas prévu nous rendre à 90 ans, mais Dieu a ses propres plans pour nous. Il nous a guidés jusqu’à Fairview. C’est notre plus long séjour à un seul endroit. Fairview est notre demeure. »
Voici la fratrie composée de Julian Bal et Vanessa Bal
En période d’adversité, ce sont les gestes de bonté qui atténuent les impacts négatifs et offrent les encouragements et l’amour qui permettent à chacun de tenir bon.
La COVID-19 nous a tous mis à l’épreuve. Les résidents et les familles ont fait un sacrifice difficile mais fondé sur l’amour, en cessant de se voir pendant des mois pour assurer la sécurité de leurs proches et du personnel. Nous savons à quel point cela a été pénible pour les adultes, mais les enfants en ont beaucoup souffert aussi.
Vanessa, qui a eu 11 ans en juillet, et son frère Julian, 13 ans, étaient tout d’abord ravis de profiter de vacances scolaires hivernales prolongées. Cependant, ils étaient déçus de ne pas pouvoir rendre visite à leurs grands-parents et s’inquiétaient de leur santé. Leur mère, la Dre Sharon Bal, leur a donc suggéré d’écrire des lettres à d’autres résidents qui, à l’instar de leurs grands-parents, pouvaient se sentir seuls.
« Nous avons décidé de poser un geste pour les résidents de Fairview en isolement, explique Julian. Au total, nous avons écrit presque 100 lettres. Nous les avons rédigées à la main, car nous ne voulions pas que les gens croient que nous avions simplement fait du copier-coller. Nous leur avons posé des questions qu’à notre avis, nos grands-parents ou leurs amis auraient aimé nous poser à nous. Plutôt que de parler de nous, nous les avons invités à répondre à nos lettres, et beaucoup l’ont fait. »
« Je crois que les lettres écrites sur du papier sont plus agréables, renchérit Vanessa, et on peut utiliser des feuilles de couleur. Toutes les lettres que j’ai reçues étaient très agréables à lire. Quelques-unes étaient mêmes accompagnées d’une image coloriée. Une personne m’a fait parvenir un masque qu’elle avait fabriqué. C’était génial. Ils ont répondu à mes questions, je leur avais demandé par exemple s’ils aimaient la crème glacée et quelle était leur couleur préférée. Une autre personne m’a raconté qu’elle avait eu un poney quand elle était enfant. »
« Toutes les réponses que nous avons reçues étaient formidables, raconte Julian. Une m’a particulièrement frappé. J’avais écrit que j’étais en 8e année. La personne m’a dit qu’elle était en 8e année il y a environ 80 ans, et m’a raconté ce qu’elle faisait quand elle était enfant. Nous prévoyons écrire de nouveau à ceux qui nous ont répondu. Je veux leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls et que des gens se soucient d’eux. Ils ne profitent pas du soutien habituel de leur famille et ils ont fait preuve d’une très grande force. Nous sommes fiers d’eux. »
Vanessa a commencé à fabriquer des porte-bonheur qu’elle insérera dans chaque lettre. « Je veux que nos correspondants sachent à quel point ils sont uniques à nos yeux. Dans certaines lettres que j’ai reçues, la personne me répondait que cela la réconfortait de savoir que nous pensions à elle. »
« Les lettres sont magiques et très touchantes, s’émeut Sharon. Les enfants s’inquiétaient beaucoup pour leurs grands-parents, et cela fait chaud au cœur de les voir agir ainsi et apprendre. Je sais qu’ils sont généreux, et je suis touchée par leurs efforts et reconnaissante envers les personnes qui leur ont répondu. Je crois que leur initiative a eu l’effet d’une bouffée d’air frais sur tout le monde, en cette période difficile. »
« En ces temps difficiles, tout le monde doit être gentil, soutient Julian. On ne peut pas deviner ce que les autres vivent. Il n’y a aucune raison de ne pas faire preuve de bienveillance. Lorsque vous êtes gentils avec les autres, vous leur montrez qu’ils comptent pour vous. Cela transparaît dans vos actions. Si vous êtes aimable avec les gens, ils le seront avec vous en retour. C’est un cycle vraiment agréable. »
Voici Peggy Worboys
Riche d’une histoire de plus de 75 ans, Fairview a été un aspect important de la vie de plusieurs générations dans de nombreuses familles, dont celle de Peggy Worboys, à compter du milieu des années 1960.
Lorsque le père de Peggy est mort prématurément dans la gravière de Breslau, sa mère Shirley, âgée de 37 ans, a soudainement dû trouver un emploi. Auparavant, Shirley était une mère à la maison occupée et cultivait un grand jardin; elle préparait et cuisinait tout et faisait des conserves. À la suggestion d’une amie, Shirley a appelé à Fairview, a passé une entrevue et a été embauchée sur-le-champ au service des soins infirmiers.
Shirley, qui adorait travailler à Fairview, a grimpé les échelons pour devenir infirmière responsable en trois ans. On pouvait souvent l’entendre chantonner des cantiques lorsqu’elle arpentait les couloirs. Elle a quitté son emploi au début de la cinquantaine et s’est remariée, mais a maintenu un lien avec Fairview en y faisant du bénévolat. Elle a ensuite déménagé dans la tour d’appartements de Fairview, puis dans la maison de retraite, où elle vit toujours. Shirley, qui a eu 92 ans cette année, se rend encore où elle veut à l’aide de sa marchette. Sa fille, Peggy, a été embauchée à Fairview durant la dernière année de ses études secondaires, où elle travaillait une fin de semaine sur deux au service d’entretien ménager.
« Nous servions aux résidents des plats vraiment excellents, se souvient Peggy. À cette époque, il y avait deux baignoires dans chaque salle de bain, séparées par un rideau de douche. Je ne peux même pas m’imaginer utiliser une salle de bain commune, mais les résidents le faisaient. »
Peggy a rapidement reçu une offre d’emploi à plein temps et a suivi une formation pour devenir aide-soignante. À la suite de son mariage, de ses déménagements et de la naissance de ses enfants, Peggy a quitté Fairview et y est revenue quatre fois.
« Les gens qui travaillaient ici étaient tous de bons amis, indique Peggy. Lorsque ma mère organisait des soupers, nous recevions ce groupe formidable de personnes travaillant aux soins infirmiers et à l’entretien ménager, qui riaient et jouaient à des jeux. Tous les convives quittaient la soirée de belle humeur. »
Une des enfants de Peggy, Lindsay, souhaitait elle aussi travailler à Fairview, et elle a décroché un emploi à temps partiel au service de diététique tout en fréquentant l’école secondaire et le collège.
Peggy a adoré travailler à Fairview et est fière de contribuer à élaborer un cours en services environnementaux pour établir une norme en matière de nettoyage des installations de soins de santé. Le succès du cours, qui est maintenant offert au Collège Algonquin à Ottawa et reconnu par l’Ontario Healthcare Housekeepers’[L1] Association, a dépassé les attentes de Peggy, qui continue de corriger les travaux des étudiants.
« Fairview a représenté pour moi une bonne expérience de vie, révèle Peggy. J’y ai découvert ma valeur comme personne. Dès que nous franchissons la porte, nous nous sentons à la maison. Aujourd’hui, à travers les yeux de ma mère, je peux constater qu’il s’agit toujours d’un lieu de bienveillance. La gentillesse se manifeste dans les gestes quotidiens des personnes qui prennent soin d’elle, et dans les petites choses, comme faire preuve de respect et s’assurer que le milieu de vie est confortable et sécuritaire. Je me sens partie prenante de Fairview et je peux m’imaginer vivre ici un jour. »
Voici Lydia Ann Bauman, 1915-2021
En 1915, Robert Borden était premier ministre du Canada, John McCrae publiait « Au champ d’honneur », le salaire annuel moyen d’un ouvrier agricole était de 341 $ pour les hommes (pension incluse) et de 200 $ pour les femmes, les Canadiens étaient invités à limiter leur consommation d’aliments de base comme la farine, le sucre, le beurre, les œufs et la viande, et Lydia Ann Bauman (née Horst) est venue au monde le 20 juillet à Three Bridges, sur une petite ferme.
Lydia Ann était une des trois filles d’une famille comptant 12 enfants. Lorsqu’elle avait 3 ans, sa famille a déménagé en Floride, avant de revenir au Canada et d’acheter une ferme à North Woolwich, près d’Elmira. Son père cultivait un jardin maraîcher et vendait ses produits au marché de Kitchener.
Lydia Ann a rencontré son futur mari, Howard S. Bauman, grâce à ses frères. Il est devenu le dernier pasteur de la Conférence à être ordonné par « tirage au sort » en 1945, les candidats devant choisir parmi trois exemplaires de la Bible, dont une seule contenait un bout de papier. Celui qui choisissait la Bible avec le bout de papier devenait pasteur.
« Mon père disait qu’il savait dans quelle Bible se trouvait le bout de papier, se souvient Jim Bauman, l’aîné de leurs six enfants. Il a été pasteur pendant 21 ans à Elmira, en plus d’exercer le métier d’imprimeur et de fonder l’entreprise Bauman Printing, que j’ai rachetée et que j’exploite encore aujourd’hui. Mes parents ont été réaffectés au Clarence Centre, dans l’État de New York, où ils sont restés pendant 20 ans. Lorsqu’ils ont pris une semi-retraite, ils sont revenus vivre à Elmira et ont fréquenté l’église de Sion. »
Lorsque Howard a commencé à éprouver des problèmes de santé, le couple a déménagé à Fairview Apartments, puis à Fairview Suites. Howard est décédé en 2010 après près de 70 ans de mariage. Lydia Ann a continué à vivre à Fairview Suites jusqu’à sa mort, en février 2021.
« Maman adorait voir la famille, c’était sa raison d’être, raconte Jim. Elle m’a enseigné ce que sont la gentillesse et l’amour. Lorsque nous étions enfants, elle se privait parfois de manger pour nourrir toute la famille. Il était évident qu’elle nous aimait profondément. »
Jim se souvient que sa mère cultivait tous les ans un grand jardin, et qu’elle utilisait ou mettait en conserve les produits qu’elle y récoltait. Elle a continué à confectionner des courtepointes, à lire et à marcher tous les jours, même à 105 ans. Lorsque le soleil était de la partie, Lydia Ann faisait le tour du pâté de maisons avec sa marchette, une promenade d’environ un kilomètre. C’était un des faits saillants de sa journée. Elle était ravie de se retrouver à l’extérieur au grand air, où elle pouvait réfléchir avec clarté et admirer la création divine. Par mauvais temps, Lydia Ann déambulait dans l’établissement. Elle adorait faire de nouvelles rencontres.
« Fairview était un choix naturel et judicieux pour mes parents, affirme Jim. Au départ, l’établissement était destiné à accueillir les pasteurs à la retraite, comme mon père. Mes parents y connaissaient des membres de leur église et d’anciens paroissiens. Fairview demeure une communauté fondée sur des valeurs et le personnel est gentil et serviable. Ce sont tout simplement de bonnes personnes. Comme maman. »
Jim Bauman, fils de Lydia Ann Bauman, 2020